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André

Tendre vers la démocratie radicale par la manoeuvre conflictuelle dans l’espace public.

S’ancrant dans la théorisation de la démocratie radicale d’Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, les manoeuvres créées dans le cadre de mon projet de recherche-création ont pour but d’offrir, dans l’espace public, l’opportunité de performer une dissidence, permettant ainsi d’agir comme un agent antagonique. Désirant garder radicalement ouverts les paramètres des oeuvres, la nature de la possible dissidence est définie par le public activant les oeuvres. Ainsi, le projet cherche à établir une méthode permettant la création d’oeuvres soutenant une performance antagonique envers un espace, un contexte, l’artiste, l’oeuvre ou un public. Ce projet contribue à entrevoir comment et pourquoi ce type de manoeuvres instille l’antagonisme dans un milieu urbain et fait tendre l’espace public vers un état de démocratie radicale.

 

Résumé de communication
Par la présentation d’oeuvres d’artistes ayant agi comme repères et tremplins, j’aborde les concepts théoriques essentiels à la création d’oeuvres ayant comme possible terme l’articulation de performances antagoniques dans l’espace public. La démonstration de ces concepts permet de comprendre comment leur intégration dans une oeuvre facilite l’expérimentation d’un espace public basculant vers un état de démocratie radicale. Sans divulguer quelle est la forme concrète des oeuvres créées par ma pratique, j’aborde les thèmes de la furtivité, la manoeuvre, l’espace représenté, ainsi que des définitions de la démocratie. Dès lors, cette communication témoigne du cheminement de ma recherche, mais communique surtout le potentiel politique de ce genre de pratique.

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